Panic! dans la disco

Mais ou te caches-tu?

Mon ancien cocon virtuel est fermé.  ''Les blogues . com''.  Des pages et des pages de ma vie ont été effacées...  C'est inacceptable!  C'est épouvantable.  C'est totalement déprimant!  Le pire, c'est de retrouver les anciens copains, copines...  Ce sera difficile.  Après tout, est-ce qu'ils écrivent encore?  Sont-ils toujours présent au rendez-vous?  Je me le demande.

Pourquoi j'ai pris une pause?  Pace que ma vie tournait en rond.  Parce que j'avais l'impression de toujours dire les mêmes niaiseries.  Le blabla stérile m'a fait disjoncter mon petit pois de blondasse à lunette qui me sert de cervelle.  J'en avais assez de toujours être sur  la même pente descendante et c'est alors que j'ai décidé de reprendre ma vie en main.  Devinez quoi?  Ça n'a pas vraiment fonctionné. Pour moi, l'idée d'écrire est avant tout pour se vider le coeur des irritants pour ensuite pouvoir prendre le taureau par les cornes et tourner la page.  Écrire n'importe quoi mais écrire, procure à l'auteur un sentiment de liberté d'expression et un autre truc qui ne s'explique pas.  C'est du défoulement virtuel qui ne blesse personne (qui ne devrait blesser personne en particulier, du moins).  Ça permet de partager, à tous ceux qui veulement bien prendre le temps de lire, le petit quotidien et bien plus.

L'erreur que j'ai volontairement faite, c'est de vouloir tuer l'inspiration qui a en moi.  Baliverne!  Il est immortel celui-là.

Je vais faire quelques recherches mais je ne crois pas être en mesure de retracer beaucoup de mes anciens complices.  Ça fait chier, merde!

On verra bien ce que ça va donner...

Advienne que pourra!

Juste avant de partir travailler, j'ouvris le petit sac blanc et bleu posé sur ma table.  L'élimination des encarts publicitaire allait de bon train lorsque soudain, je fis une pause sur les imprimantes en solde chez Bureau en Gros.  Ce que je ne savais pas, c'est qu'un bon ''deal'' ça s'impreingne dans le cerveau comme de la peinture à l'huile sur une main.  J'ai quitté la maison très tôt et intentionnellement dans le but de finir plus de bonne heure et finalement, j'ai été prisonière du tourbillon des responsabilités jusqu'à la dernière seconde.  J'eus quand même le temps de me rendre au magasin pour acheter l'imprimante.

C'est de la bombe!

Un numériseur, télécopieur, photocopieur et imprimante pour la modique somme de 82,99$.  Ce qui tue, c'est l'ensemble de cartouches XL de rechange.  C'est quasiment le même prix que l'imprimante bonyenne!  Oui, j'aurais pu attendre un peu avant d'investir dans les cartouches mais tant qu'à y être...  Qu'est-ce que je ne ferais pas pour m'éviter de retourner dans cette grande surface?  J'élimine ainsi les futures tentations possibles et inimaginables. 

De toute ma vie, je n'ai jamais eu autant de service qu'à cette succursale.  Comme j'étais pressée...  ''Je fais le tour rapidement des modèles sur le plancher.  Je trouve la fabuleuse.  Je prends la boite et me rends directement dans le rayon des cartouches.  Je trouve ce que je cherche alors je me dirige vers les caisses lorsqu'un type me prend en chasse.''

- Avez-vous besoin d'aide?

- Non merci, ça va aller...

- Attendez, venez ici. 

Il ouvre une caisse fermée juste pour moi.  J'apprécie grandement le geste car vous connaissez ma phobie de subir le temps interminable d'une ligne d'attente.

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Ma visite au centre d'entraînement fut une réussite palpable au niveau ''satisfaction personnelle''.  Même si je sais que je ne suis plus en forme, j'ai au moins la sensation d'être résistante car, j'ai réussi les tests de l'entraîneur avec brio et avec suffisament de confiance pour savoir que je passerai au travers du premier mois d'enfer de la remise en forme sans trop de difficulté. (Mise à part les raideurs musculaires des premières semaines, j'en suis consciente.)  Le moment tragique de l'histoire, c'est lorsque l'entraîneur m'a fait monté sur la balance.  -Grrr-  Je déteste avoir à partager ce chiffre avec quiconque. 

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Je ne sais pas si c'était une intuition ou une idée qui m'est passée par là comme par hasard mais hier matin, j'avais vachement bien choisi mon titre.  C'est juste après les quelques blabla stériles du technicien que je me suis rendu compte que le chauffe-eau laissait s'enfuir de multiples gouttes d'eau à la seconde sur mon plancher.  Merdouille!

Tous les vendeurs se pètent les bretelles pour dire que les compagnies d'assurances suggèrent le remplacement de cet appareil à tous les 10 ans. 

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Et oui!  Et voilà une autre semaine qui commence.  Le compteur continue à tourner même si mon horloge biologique semble avoir cessée de fonctionner en cours de route.  C'est anormal de dormir comme ça.  Je n'ai pourtant aucun symptôme annonciateur de maladie quelconque.  Je ne me sens pas plus mal, pas mieux que d'habitude.  Je suis en mode ''récupération'' et c'est incontrôlable. 

Il y a pire que ça dans la vie comme par exemple, le courriel que je viens de recevoir à l'instant.  J'ai un collègue qui vient de se faire amputer un orteil.  Le message ne dit pas lequel mais il est clair qu'avec un membre en moins, le corps devra réagir différemment.  J'aimerais bien me faire amputer mon pneu Michelin sauf qu'il n'existe aucun bistouri pour ce genre de requête.  Je sais qu'il y a l'entraînement sauf que les années de privation qui viennent avec me décourage avant même d'avoir suer une seule et unique goutte.  La pire des tortures pour un cas comme le mien, c'est une séance de magasinage de vêtements.  En vérité, je vous le dit...  L'arme fatale est le miroir de la cabine d'essayage. 

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